C’est ce qu’a annoncé lundi le président américain. Mais alors que Joe Biden continue à parler de pause, le roi de Jordanie exige un cessez-le-feu.
La tension persiste dans la bande de Gaza, quatre mois après l’attaque perpétrée par le Hamas contre Israël. L’offensive de l’État hébreu en représailles à cet assaut du mouvement islamiste palestinien a fait plus de 28 000 morts à ce jour, selon les autorités sanitaires locales.
L’opération dirigée par l’Israël à Gaza est censée punir le Hamas pour ce massacre, briser son pouvoir sur cette enclave et libérer les otages retenus sur les lieux. Cette action a cependant généré une autre catastrophe d’ampleur inédite.
Joe Biden a affirmé lundi que des discussions sont en cours pour une trêve dans la bande Gaza. Selon les termes d’un accord que le Hamas pourrait accepter, cette pause devrait durer au moins un mois et demi, et s’accompagnerait d’une libération d’otages. Le locataire de la Maison Blanche a aussi souligné qu’il faut "protéger" les civils de Rafah, qui vivent sous la menace de bombardements.
Il s’agissait d’une conférence de presse conjointe avec le roi de Jordanie, Abdallah II, à Washington. Pour sa part, le souverain a appelé à "un cessez-le-feu durable immédiatement" à Gaza. "Nous ne pouvons pas permettre une attaque israélienne sur Rafah", a-t-il dit, ajoutant que "cela provoquerait sans aucun doute une autre catastrophe humanitaire".
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