Dimitri un enfant de 7 ans vivant en région parisienne est mort dimanche, pendu à son toboggan. Son père David Hoarau magasinier en Métropole est sous le choc. Originaires de Cilaos, les Hoarau veulent que toute la lumière soit faite sur cette tragédie. L’enfant placé dans un foyer d’accueil a échappé à la surveillance des éducateurs. Une enquête est ouverte.
C’est tout Cilaos qui est sous le choc. Comment un enfant de 7 ans peut-il échapper à la surveillance de deux éducateurs et d’une cantinière ?
De nombreux membres de la famille du petit Dimitri sont disséminés à travers le cirque.
La grande mère du garçonnet, Marie-Line Idemont est effondrée. Tout comme le reste de sa famille.
Depuis hier la dame âgée a lancé elle-même, un appel à la générosité par le biais de la radio, afin de pouvoir prendre l’avion pour la Métropole.
Un coup de téléphone ce matin à Cilaos et nous avons pu vérifier que de nombreux témoignages affluent vers la dame de 54 ans :
« Nou koné elle lé en train de roder un peu d’l’argent pour essaye aller l’enterrement, la pauv’ femme », déclare ému Charles Idemont, qui connaît bien le père de Dimitri. « Nout’ tout’ i tombe famille ici en haut ! aster nou na un marmaille lé mort là-bas en France. Nou essaye rest’ informer pou savoir kosa lafé vraiment ! »
Une enquête est effectivement ouverte pour connaître le déroulement de cet accident. Le drame a eu lieu dans un foyer d’accueil de Melun, là ou Dimitri avait été placé provisoirement.
Dimanche après-midi, le garçon est monté sur un toboggan avec sa corde à sauter autour du cou. La poignée du jouet s’est coincée entre deux lattes.
Selon l’enquête, l’enfant s’est débattu pendant plusieurs minutes avant de succomber.
Les autorités veulent déterminer les responsabilités des animateurs. Au moment du drame, tous les enfants étaient réunis dans le réfectoire pour manger. Dimitri aurait échappé à la surveillance pour aller jouer à l’extérieur.
David Hoarau, le père de Dimitri a demandé aux enquêteurs de vérifier s’il y a réellement eu défaut de surveillance. C’est le deuxième accident du genre à Melun en moins de 6 mois. Une autre structure montrée du doigt a dû fermer ses portes.
En attendant une cellule psychologique a été mise en place au sein de l’école de l’enfant.