Un groupe d’hommes armés en lien avec AQMI retient depuis hier plusieurs personnes sur un site gazier de BP en Algérie. Parmi les otages, une quarantaine d’occidentaux dont un Français au moins.
Les tensions se sont accrues dans plusieurs pays d’Afrique, suite à l’intervention de l’armée française au Mali, une intervention particulièrement décriée. Hier, des rebelles qui se réclament proches de la cellule Al Quaïda au Maghreb Islamique ont investi un site gazier de British Petroleum, situé à la frontière sud-est de l’Algérie.
Les assaillants ont tué au moins deux personnes - un Algérien et un Britannique - et ont blessé plusieurs autres employés. Une quarantaine de personnels, pour la plupart occidentaux, ont été capturés. Parmi eux, se trouverait un ressortissant français.
Le groupe islamiste a agi en riposte à l’intervention de la France au Mali qui a lancé l’opération Serval, destinée à libérer le pays des mains des rebelles. Ce jeudi, plusieurs ressortissants étrangers étaient toujours prisonniers.
Les auteurs de cette prise d’otage exigent la libération de 100 islamistes retenus en Algérie, sans pour autant parler de la remise en liberté des employés du site BP.