Des fouilles archéologiques subaquatiques mobilisent pas moins de 12 plongeurs-archéologues venus de métropole. Le but de cette mission scientifique : mener à bien le projet de la nouvelle route du Littoral.
La première opération d’archéologie préventive sous-marine réalisée par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) sur prescription du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM) touche à sa fin.
A bord du bateau "La Curieuse", les scientifiques analysent les fonds marins à l’aide d’une moto-pompe, tout en réalisant des prélèvements. Entre prises de notes et échantillons prélevés dans les fonds marins, rien n’est laissé au hasard. Un chantier bien particulier qui s’effectue entièrement sous l’eau. Au total, douze plongeurs-archéologues venus de métropole participent à cette mission qui devrait permettre au projet de la nouvelle route du Littoral d’être mené à bien.
Un travail sous l’eau mais également en surface pour baliser le chantier qui s’étend au long du littoral. Avant de commencer ces fouilles archéologiques subaquatiques, le sol a donc été sondé. Grâce à des balises GPS, les archéologues s’intéressent à ce qu’ils appellent "les anomalies magnétiques" et à leurs origines.
Pour l’heure, rien d’extraordinaire n’a encore été découvert lors de ces recherches. Cette opération d’archéologie préventive sous-marine a été orchestrée sur six semaines et doit s’achever vendredi 2 novembre.
Le diagnostic porte sur le projet de nouvelle route du littoral conduit par le Conseil Régional. Il a été mis en œuvre avec le soutien de l’administration supérieure des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF).