La multiplication des attaques de requin nuit au tourisme. Les hôteliers et restaurateurs de Saint-Gilles subissent de plein fouet les conséquences de la désaffection des clients due à l’interdiction de baignade et d’activités nautiques.
Depuis neuf mois, le drapeau rouge est régulièrement hissé à Saint-Gilles. Si les chambres d’hôtels continuent de se remplir, les interdictions de baignade et d’activités nautiques font chuter les réservations dans les restaurants des établissements Saint-Gillois. Dans un de ces hôtels Saint-Gillois, on compte 10 000 euros de manque à gagner pour le mois d’octobre. 26% de chiffres d’affaires en moins : c’est le constat alarmant dressé par certains professionnels.
Parallèlement, les Réunionnais qui passent leurs vacances dans l’Ouest ne sont pas au rendez-vous. La clientèle locale est informée des risques encourus et donc moins nombreuse. Face à cette situation, les hôteliers réclament des mesures concrètes évoquant l’installation de filets anti-requins aux Roches Noires et à Boucan.