Avec les attentats survenus ce mardi à Bruxelles, de nombreuses personnes s’interrogent sur la tenue de l’Euro 2016. Une éventuelle annulation serait un signe de défaite.
L’Euro sera-t-il maintenu ? Cette question taraude de nombreux fans de football après les attentats à Bruxelles où des voix s’élèvent pour demander son annulation.
Annuler l’Euro, ce serait donner une victoire aux terroristes
L’Euro 2016 aura bien lieu en France du 10 juin au 10 juillet, et ce, malgré les derniers attentats qui ont frappé l’Europe. Le Premier ministre Manuel Valls a écarté mercredi toute annulation de l’évènement. "Non, ça serait une défaite, ça serait donner une victoire aux terroristes. Il faut ces manifestations sportives. La condition, c’est qu’elles puissent se tenir dans les meilleures conditions", a-t-il souligné sur Europe 1, alors qu’une auditrice se demandait si les compétitions pouvaient être maintenues dans le contexte actuel lié au terrorisme. Le chef du gouvernement a d’ailleurs appuyé que la France pouvait accueillir de grandes manifestations en citant la COP21, et ce, malgré les attentats du 13 novembre.
Donner une raison à ces lâches
Le secrétaire d’État aux Sports Thierry Braillard a lui aussi assuré que l’Euro 2016 ne sera ni reporté ni annulé. "Annuler ou reporter le Championnat d’Europe de football, ce serait donner raison à ces lâches", a déclaré le ministre dans un entretien au journal sportif L’Équipe. Il a appelé la population à ne pas ajouter la peur à la peur en soulignant qu’il est possible de faire mieux en termes de sécurité pour l’Euro.
Une situation dramatique
Pour le président de la Fédération française de football Noël Le Graët, la question n’a même pas lieu d’être posée, car l’Euro 2016 n’est pas en danger. "Il n’y a jamais de risque zéro mais en tout cas il y a une volonté ferme de l’État, de la Fédération et de l’UEFA, des organisateurs de recevoir de façon très agréable et sans risque", les deux millions de personnes qui assisteront à cet évènement, avait précisé M. Le Graët. Une éventuelle annulation serait "dramatique", a-t-il lâché sur le récit de Progrès.
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