En 2022, les cas de détournements de fonds publics constatés à Madagascar ont atteint plus de 76 milliards d’ariary (15 000 euros), soit six fois le montant de cette année qui est de 11,2 milliards d’ariary (2,17 millions d’euros).
Au cours de cette année, l’Inspection générale de l’État (IGE) à Madagascar a identifié des cas de malversations portant sur des fonds publics d’une valeur totale dépassant 11,2 milliards d’ariary (2,17 millions d’euros). Ces malversations consistent en l’utilisation de sommes ou de biens appartenant à l’État ou à ses entités affiliées à des fins autres que la fourniture de biens ou de services publics. Selon le journal Tribune de Madagascar, les auteurs de ces détournements devraient normalement être licenciés de l’administration publique, mais dans la réalité, le renvoi d’un fonctionnaire s’avère être une procédure complexe.
Les autorités chargées des inspections détectent souvent les infractions en raison de l’absence de caisse, de la surfacturation, de la fourniture de prestations et de services fictifs, notamment par le biais de fonctionnaires qualifiés de « fantômes ». Elles ont également évoqué le trafic d’influence qui se manifeste de manière subtile et difficile à détecter, mais causant des préjudices considérables. Ces malversations proviennent souvent des problèmes tels que la mauvaise volonté des agents, l’incompétence et l’inefficacité du système de répression.
En 2022, les cas de détournements de fonds publics constatés se sont élevés à plus de 76 milliards d’ariary, soit six fois le montant de cette année. En 2021, l’Inspection générale de l’État (IGE) a enregistré des détournements de fonds publics d’un montant de 15,3 milliards d’ariary.