Cette annonce de l’actuel président de la Confédération helvétique a surpris plus d’un. Il ne sera pas candidat au Conseil fédéral pour une nouvelle législature à la fin de l’année.
Alain Berset a annoncé, ce mercredi, qu’il quittera ses fonctions au sein du gouvernement à la fin de l’année. "C’est le bon moment de partir", a annoncé le président de la confédération suisse lors d’une conférence de presse.
Le président suisse a confié avoir " le sentiment d’avoir accompli ce qui est possible". Il a, entre autres, réussi à mettre en place le relèvement de l’âge de la retraite des femmes à 65 ans. "J’ai tout donné ", a assuré le socialiste de 51 ans. Lors du point de presse, il est également revenu sur la période de la pandémie de Covid-19 au cours de laquelle, il raconte avoir "subi une pression énorme" et avoir fait l’objet d’une "menace de mort". "Je n’aurais jamais imaginé une telle violence", a-t-il confié.
Embourbé dans "des affaires", il n’a pas indiqué les raisons qui l’ont poussé à quitter cette fonction. Il fait l’objet d’une enquête par les commissions de gestion du Parlement, notamment pour des suspiçions de fuites d’informations confidentielles dans la presse. Il a également été intercepté par les autorités françaises pour manque de communication alors qu’il pilotait un avion de plaisance. Il a assuré que sa démission n’est pas motivée par ses faits.
Ce membre du gouvernement suisse depuis 2012 n’a toutefois pas souhaité annoncer ce qu’il va faire après son départ. "Quelqu’un m’a dit que c’était la journée du yoga aujourd’hui. Peut-être qu’il faut commencer le yoga", a-t-il plaisanté pour répondre à une question sur ce qu’il fera plus tard.