En Biélorussie, les manifestations contre la réélection du président Alexandre Loukachenko continuent. L’Ukraine s’est dite prête à accueillir les Biélorusses fuyant la répression.
Depuis la réélection du président Alexandre Loukachenko, le 9 août dernier, d’importantes manifestations ont eu lieu en Biélorussie. Dimanche 23 août, près de 100 000 personnes se sont rassemblées, malgré l’importante répression faite par le pouvoir. Plusieurs pays dans le monde suivent de près cette crise en Biélorussie. Emmanuel Macron a déjà demandé une médiation de l’Union européenne.
De son côté, cette situation préoccupe l’Ukraine. D’ailleurs, Kiev a déjà gelé ses contacts avec Minsk après cette réélection protestée. Vendredi 28 août, l’Ukraine s’est dite prête à accueillir les Biélorusses fuyant la répression du pouvoir. "Les garde-frontières vont examiner les requêtes [des citoyens biélorusses] et délivrer des autorisations d’entrée", a affirmé le chef de la diplomatie ukrainienne.
Cette annonce a été faite après la fermeture des frontières pour la plupart des étrangers, pour une durée de 30 jours en raison de l’épidémie de coronavirus, rapporte France Info.
Ces dernières semaines, des centaines d’Ukrainiens ont participé à des manifestations de solidarité avec l’opposition biélorusse. Un énorme drapeau blanc et rouge, symbole de la contestation, a par exemple, été accroché à la façade de plusieurs mairies, dont celle de Kiev.
Par ailleurs, la principale opposante, Svetlana Tikhanovskaïa a estimé que le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, quittera le pouvoir tôt ou tard.
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