Après un entretien avec la chancelière Angela Merkel, Emmanuel Macron a proposé une médiation européenne pour résoudre la crise en Biélorussie.
Pour contester la réélection du président Alexandre Loukachenko, d’importantes manifestations ont eu lieu en Biélorussie. A plusieurs reprises, l’Union européenne a réagi face à cette crise post-électorale. L’institution a ainsi réfuté les résultats de ce scrutin. Jeudi 20 août, le président français Emmanuel Macron a proposé, aux côtés de la chancelière Angela Merkel, une médiation européenne, rapporte 20 Minutes.
Le chef d’Etat français a indiqué qu’un dialogue entre les autorités, l’opposition et la société civile est (…) indispensable. "Nous souhaitons que ce dialogue puisse être mis en place par les Biélorusses eux-mêmes, mais l’Union européenne se tient néanmoins prête à accompagner celui-ci, si notre rôle de médiation peut être utile et est souhaité par les Biélorusses", a-t-il annoncé.
Lors d’une conférence de presse commune avec la chancelière allemande, le président a également proposé l’inclusion d’autres institutions, notamment l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), ainsi que la Russie pour un dialogue exigeant.
Emmanuel Macron a détaillé avoir eu avec Angela Merkel, plusieurs échanges avec le président Vladimir Poutine concernant la crise en Biélorussie. "Nous attendons d’abord un dialogue franc parce que nous avons la conviction que la stabilité et la possibilité d’une relation entre l’UE et la Russie se joue aussi sur ce dossier", a-t-il précisé.
Il a également formulé ne pas vouloir une réplique particulièrement comme en Ukraine dans les années antérieures. Effectivement, en 2014, une crise politique a débouché sur une invasion du territoire ukrainien par la Russie. "Nous avons été très clairs avec le président Poutine sur ce point", a-t-il martelé.
Devant la presse, les deux dirigeants européens ont aussi souligné avoir eu beaucoup de dialogues avec le président russe. Par contre, le président biélorusse Alexandre Loukachenko était lui aux abonnés absents pour dialoguer. "A. Loukachenko n’a cherché à parler à aucun d’entre nous", a dénoncé Angela Merkel.
En outre, le président français a rappelé qu’il y avait aussi sur la table la proposition de médiation de l’OSCE. "Je peux dire que la réponse du président Poutine a été favorable à cette proposition. C’est, selon ses dires, le président Loukachenko qui est aujourd’hui réticent", a souligné Emmanuel Macron.
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