Un important responsable réformateur, Mohsen Armin, ancien député, membre dirigeant et porte-parole de l’Organisation des Moudjahedine de la révolution islamique (OMRI), a été arrêté dimanche matin à son domicile, selon le site des députés réformateurs iraniens Parlemannews.ir.
TEHERAN (AFP) - Un important responsable réformateur, Mohsen Armin, ancien député, membre dirigeant et porte-parole de l’Organisation des Moudjahedine de la révolution islamique (OMRI), a été arrêté dimanche matin à son domicile, selon le site des députés réformateurs iraniens Parlemannews.ir.
"Des agents ont fouillé la maison et ont emmené mon père", a déclaré à Parlemannews.ir la fille de Mohsen Armin, en ajoutant qu’ils avaient un ordre du parquet pour l’arrestation de son père.
L’OMRI a été récemment interdite par les autorités iraniennes.
Ce mouvement avait soutenu la candidature de l’ex-Premier ministre Mir Hossein Moussavi lors de l’élection présidentielle de juin 2009.
Par ailleurs, deux activistes féministes, Shadi Sadr et Mahboubeh Abbas-Gholizadeh, qui se trouvent à l’étranger, ont été condamnées à des peines de prison, selon l’agence Ilna.
L’avocate Shadi Sadr a été condamnée à six ans de prison et 74 coups de fouet pour action contre la sécurité nationale et trouble à l’ordre public, selon son avocat Mohammad Mostaphaie.
Mme Sadr, spécialisée dans la défense des droits des femmes, a reçu en septembre 2009, en compagnie de deux autres militantes iraniennes, le prix des droits de l’homme fondé par Lech Walesa, chef historique du syndicat polonais Solidarité et prix Nobel de la Paix en 1983.
Mahboubeh Abbas-Gholizadeh a été condamnée quant à elle à deux ans et demi de prison et 30 coups de fouet pour action contre la sécurité nationale et trouble à l’ordre public, a ajouté l’avocat. Il a précisé qu’il allait faire appel de ces peines.
De nombreux responsables réformateurs ont été arrêtés ces derniers mois et certains ont été condamnés à de lourdes peines de prison pour avoir participé au mouvement de protestation contre la réélection controversée du président Mahmoud Ahmadinejad.