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La justice du Nebraska, situé au Centre des États-Unis, a annoncé mardi 26 février avoir exigé la communication de registres sur des abus sexuels commis sur des enfants auprès de plus de 400 églises et institutions catholiques.
La porte-parole de la justice du Nebraska, Suzanne Gage, a indiqué dans un communiqué mardi 26 février avoir exigé auprès de plus de 400 églises et institutions catholiques de cet État du Midwest américain, les registres en liaison avec des agressions ou des abus sexuels commis sur des enfants. Elle a ajouté qu’il est nécessaire de mettre en place des assignations, notamment pour s’assurer de la soumission de tous les rapports aux autorités compétentes.
"Notre objectif est que tous les rapports d’abus fassent l’objet d’un examen complet, de l’application de la loi et d’une enquête le cas échéant", a-t-elle ajouté, confirmant une information du quotidien Le Figaro.
Cette décision survient après plusieurs scandales de pédophilie au sein de l’Église catholique aux États-Unis. Mais qu’elle est accusée d’avoir couverte. Dans l’Illinois en décembre dernier, environ 700 membres du clergé avaient été accusés d’agression sur mineurs durant des décennies. Dans le même mois, les jésuites américains avaient diffusé les noms de plus de 200 prêtres. Ces derniers ont été visés depuis les années 50 par des accusations crédibles.
Une enquête des services du procureur de Pennsylvanie a montré au mois d’août des abus sexuels perpétrés par plus de 300 prêtres prédateurs auprès d’au moins mille enfants et couverts par l’Église.
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