Un garçon tanzanien de 13 ans a succombé à ses blessures causées par des châtiments corporels.
Sperius Eradius (13 ans), un élève tanzanien en 5e année, a trouvé la mort le 27 août, à cause des châtiments corporels infligés par son maitre d’école. Cet incident dramatique a rouvert le débat sur les châtiments corporels encore en vigueur dans le système éducatif de la Tanzanie.
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L’Association tanzanienne des femmes des médias (TAMWA) a réagi à ce drame en condamnant "de toutes ses forces cet acte cruel et inhumain tout en espérant que les bastonnades et meurtres à l’école ne se répéteront pas". Cette assoc’ a aussi indiqué que les responsables de la mort de cet enfant ne doivent pas rester impunis. Elle a, en effet, déclaré que "des sanctions sévères doivent être prises contre les enseignants coupables d’actes criminels sur les élèves, afin que cela serve d’exemple".
De son côté, le Centre juridique et des droits de l’homme (LHRC), a appelé le gouvernement à remettre en cause la mesure punitive à l’école. Ce centre a même appelé le gouvernement à revoir le système de sanctions à l’école.
Les responsables du LHRC ont indiqué que "L’école est censée être un lieu très sûr pour l’élève afin qu’il puisse jouir de son droit fondamental à l’enseignement".
Source : lefigaro.fr
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