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Le seul et unique sérum contre les morsures de vipères, le "Viperfav" produit en France est en pénurie.
Le dernier échantillon de Viperfav aurait été utilisé par une ancienne infirmière qui a été mordue au doigt par une vipère, il y a trois semaines. Elle a été prise en charge à Digne-les-Bains et aurait bénéficié de la dose restante de la région PACA. Les secours ont dû la récupérer à l’hôpital Sainte-Marguerite de Marseille, alors qu’en principe, la victime doit recevoir le traitement dans les quinze heures suivant la morsure, sinon elle risque de mourir. Le docteur Audrey Boulamery, du centre antipoison de Marseille a alors jugé qu’il est nécessaire d’assurer la gestion des retards de traitement des personnes mordues.
La société Sanofi qui produit le Viperfav, aurait modifié son processus de fabrication et la nouvelle variante ne serait disponible qu’en 2019. Pour le moment, il faudra importer cet antipoison en provenance d’Angleterre.
Par ailleurs, l’Agence régionale de santé a garanti à l’AFP une solution permettant de remédier à ce souci en procédant au transfert des antivenins dans d’autres régions qui sont dans le besoin. Audrey Boulamery a même expliqué que "C’est quelque chose qu’on est déjà habitués à faire : tous les centres hospitaliers ne disposent pas de l’antivenin donc on achemine le produit vers le patient ou le patient vers l’antivenin, selon les cas".
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— 20minutesnice (@20minutesnice) 26 mai 2017
