Voilà plus de quatre ans que le Centre d’études et de découverte des tortues marines travaille à réhabiliter les plages en faveur des tortues.
Prendre soin des plages de ponte des tortues marines est un enjeu crucial pour le développement de la biodiversité et la préservation des espèces.
C’est pourquoi, il est primordial de rappeler aux Réunionnais l’importance de prendre soin de notre environnement.
Les dernières éclosions de tortues à La Réunion recensées sur notre île datent de mars 2019.
Un constat qui est alarmant pour les scientifiques. "On n’a que deux tortues qui viennent pondre sur les plages réunionnaises en 2018 et 2019 alors qu’on en avait des milliers."
Pour encourager les tortues à revenir à La Réunion, il faut donc aménager certaines plages et y replanter des végétaux, comme sur le site du cimetière de St-Leu où 4 000 plants ont été plantés depuis 2017.
"Aujourd’hui on a les 7 espèces, l‘arbuste, la liane, le veloutier de bord de mer ou encore les arbres du littoral qui protègent contre l’urbanisation et fait un écran végétal", explique Léo Perrin, chargé du projet au CEDTM.
Des plantes qui rappellent des odeurs aux tortues marines. "Lorsque les tortues sortent du sable elles vont prendre leur première respiration sur le sable et vont mémoriser l’odeur.
Une odeur essentiellement due à la végétation sur la plage. Et quand elles reviendront pour se reproduire c’est cette odeur là qu’elles vont rechercher", souligne Stéphane Cicionne, directeur de Kélonia.
Autre objectif de ces équipes, lutter contre les espèces toxiques envahissantes.
Des espèces importées par l’homme qui empêchent le développement des espèces endémiques.
La première plage de ponte a été réhabilitée en 2004 vers Kélonia. Depuis, plus de 20 nids ont été pondus sur l’île.
4 plages sont en cours de réhabilitation, mais à termes, tout le littoral pourrait être concerné.