En ce mardi marqué par la journée internationale de l’océan, la tortue Speedy qui avait été victime d’un choc violent en 2021, a été relâchée dans l’océan. C’est aussi l’occasion pour le centre de soins Kélonia de faire la mise en garde contre les excès de vitesse en mer.
Sur la plage des Brisants ce matin, c’est un grand jour pour Speedy qui avait été victime en novembre 2021 d’un choc violent. encouragé par plusieurs élèves, la tortue verte retrouve la mer sous le regard des enfants émerveillés.
Il y a 6 mois, sa carapace cassée et sa nageoire arrière droite quasiment sectionnée par un bateau l’ont conduit au centre de soins Kélonia. Ce matin peu avant le lâché, la tortue a été pesée : elle a pris 2 kilos, signe d’une bonne santé.
Stephane Ciccione, directeur de Kelonia, donne plus d’informations sur la tortue : "Speedy c’est une jeune tortue verte. On ne peut pas encore savoir son sexe car chez les tortues marines, les caractères sexuels secondaires qui permettent de reconnaître le sexe apparaissent quand les carapaces font 80cm de longueur alors que celle de Speedy fait un peu plus de 60cm.".
Le centre de soins compte aussi suivre l’évolution de Speedy : "Comme on l’a photo identifiée, on pourra suivre sa croissance dans la nature grâce au photos des plongeurs et des apnéistes et on espère savoir où elle se reproduira.", affirme le directeur.
Kélonia : soignée, la tortue verte Speedy retrouvera l’océan mardi
Nageoires sectionnées par les filets de pêche, consommation de plastique ou tortue percutée par les bateaux, ce ne sont pas moins de trente tortues qui sont sauvées et soignées par Kélonia.
Dans un communiqué, Kelonia rappelle : " Le retour de Speedy dans l’océan est l’occasion de rappeler qu’un des atouts touristiques de La Réunion est la richesse de son océan. Il faut donc limiter sa vitesse à proximité des côtes et rester vigilant en regardant en permanence devant le bateau. Cela évitera de nombreuses collisions avec les tortues marines, qui doivent régulièrement remonter respirer en surface. Ces collisions, en augmentation depuis 2018, sont presque à chaque fois mortelles."
Agnès Jance