Poussé à l’extinction à la fin du XVIe siècle avec l’arrivé des Européens sur l’Île Maurice, les derniers restes organiques de l’animal mythiques sont conservés à l’université d’Oxford.
Endémique de l’île Maurice, le Dodo, de son nom scientifique Raphus cucullatus, était un oiseau de grande taille, incapable de voler, avec un bec massif et une allure maladroite. De par la disparition de prédateurs sur l’île soeur, il n’avait plus la capacité de se défendre.
Découvert à la fin du XVIe siècle, et s’étant éteint moins d’un siècle après, il était décrit comme lent, gros et ne fuyant pas l’homme. La chasse, la destruction de son habitat et l’introduction d’animaux prédateurs sont les principaux facteurs estimés qui ont précipité sa disparition.
Il est aujourd’hui souvent cité comme un archétype de l’espèce éteinte car sa disparition, survenue à l’époque moderne, est directement imputable à l’activité humaine.
Les restes du dodo empaillé à Oxford nous rappelle la fragilité de la biodiversité et les conséquences de l’activité humaine sur notre planète. Il nous convient de préserver la vie sauvage et la conservation des espèces vulnérables.
Les derniers vestiges organiques de cette créature emblématique sont conservés avec soin à l’université d’Oxford.
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