La femme du candidat républicain aux présidentielles américaines Donald Trump a été accusée d’avoir été une escort-girl dans le passé. Des affirmations gratuites selon Mélania Trump qui a engagé des poursuites en diffamation contre deux organes de presse. Elle réclame 150 millions de dollars (130 millions d’euros) de dommages-intérêts.
Alors que son mari Donald Trump se démarque dans ses frasques, Mélania Trump attise elle les projecteurs. Son passé intéresse particulièrement les médias. Si elle est connue pour être un ex-mannequin de Slovénie, son passé d’escort-girl a été révélé par le magazine slovénien Suzy. Selon ce magazine, elle aurait usé de ses charmes auprès d’hommes riches et puissants, dans les années 90. Une révélation reprise très rapidement par des médias américains.
La femme du candidat républicain à la présidentielle américaine a ainsi engagé des poursuites en diffamation. Deux organes de presse sont particulièrement visés : la société Mail Media, qui publie le journal Daily Mail, ainsi que Webster Tarpley, qui gère un blog. Selon Charles Harder, l’avocat de la plaignante, "les personnes visées ont fait plusieurs déclarations concernant Mme Trump qui sont 100% fausses et qui nuisent terriblement à sa réputation personnelle et professionnelle". Il estime également que ces allégations "sont si volontairement nuisibles, malveillantes et dommageables que les compensations doivent s’envisager à hauteur de 150 millions de dollars".
Jeudi, le Daily Mail c’est rétracté en expliquant avoir simplement relayé les accusations de biographes slovènes. Ces derniers affirment que l’agence qui employait Mélania Trump dans les années 90 proposait également des services d’escort-girl, et que de nombreux mannequins avaient deux cartes de visite, des accusations qu’elle dément formellement. Mélania Trump n’en est pas à son premier différend avec la presse : nombreux médias l’accusent d’avoir travaillé illégalement aux Etats-Unis alors que cette dernière a déclaré dans son discours à la convention républicaine avoir "toujours respecté la loi".
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