Ce mardi 27 juillet, une automobiliste a eu la peur de sa vie. Deux hommes l’ont violentée, avant de s’accaparer de son véhicule, sans réussir à le démarrer. Aujourd’hui, ils ont été condamnés à 4 ans de prison ferme.
La victime n’a pas voulu assister au procès en comparution immédiate ce vendredi 30 juillet. En cours sous le choc, elle souffre d’un stress post-traumatique et s’est vue prescrire une incapacité totale de travail. Le procureur parle d’"un acte extrêmement violent à son encontre".
Ce mardi, au volant de sa voiture, elle est interpellée par deux hommes la rue des Amarantes, dans le quartier dionysien de Deux Canons. "J’ai ouvert la porte de la voiture. La femme s’est mise à crier donc je l’ai étranglée. J’ai poussé la dame pour la faire sortir. Je ne sais pas pourquoi, j’ai fait ça", précise simplement l’un des prévenus à la barre. Les deux voleurs présumés parviennent à s’emparer du véhicule. Seulement, ils n’iront pas bien loin, ne réussissant pas démarrer le moteur.
De nombreux témoins assistent à la scène et préviennent les policiers. Grâce aux descriptions fournies, les fonctionnaires de la brigade anti-criminalité parviendront à interpeller les deux suspects. Dans la foulée, ils seront placés en garde à vue dans les locaux du commissariat de Malartic.
"Ils ont d’abord nié les faits avant de les assumer, avance le représentant de la société. Ils encourent 20 ans de prison. Je suis surpris par une telle violence pour une voiture. Ils ont un passé judiciaire incroyable. L’un d’eux est à peine sorti de prison qu’il commet cet acte."
Pour l’avocate de la défense, les deux prévenus n’ont simplement eu "aucune réflexion sur les conséquences de leurs actes". La robe noire privilégie un travail d’intérêt général comme peine, rappelant que ces clients “sont deux personnes exclues de la société”.
Le tribunal correctionnel s’est montré beaucoup plus sévère et intransigeant, se montrant plus sévère que les réquisions. Les deux prévenus ont été condamnés à 4 ans de prison. De plus, leur précédent sursis d’un an et de quatre mois a été révoqué.