Si les paysages du Sud sauvage sont attirants, en cas de mauvais temps ils peuvent se révéler dangereux. La plage de Ti Sable, à Saint-Joseph en est un parfait exemple, elle attire régulièrement des curieux, mais reste interdite à la baignade. Le spectacle risque souvent d’effacer toute règle de prudence, les accidents sont vite arrivés.
Les paysages du Sud-Sauvage impressionnent et sont agréables en cas de beau temps. Ils ont pourtant tendance à attirer encore plus quand le temps n’est pas au rendez-vous. Par leur attrait spectaculaire, ces lieux deviennent irrésistiblement dangereux.
À Manapay les Bains, le bassin naturel laisse un sentiment de sécurité. Certains n’hésitent pas à se jeter à l’eau, bien que la baignade ne soit pas surveillée.
"Quand il y a de la houle, on fait très attention parce que c’est très dangereux. Dans le cas contraire, il fait bon à Manapany, c’est un petit coin charmant", confie un Saint-Josephois.
Manapany, Langevin ou encore la marine Vincendo ont pourtant été à plusieurs reprises le théâtre d’accidents mortels. C’est notamment le cas de Ti Sable, cette plage jeune de 2000 ans, interdite, mais attirante.
Une famille a été emportée il y a 10 ans alors qu’elle était sur sa serviette. Sur le sentier de randonnée, à seulement quelques pas, un marcheur a glissé de la falaise et a été happé par un requin dans les années 90.
"Cette plage est assez unique, par beau temps elle peut inciter à se baigner et là est le danger. Cette plage de sable noire disparaît quasiment totalement à marée haute parce que les vagues viennent se fracasser aux pieds des falaises", indique Jean-Max Gardebien, animateur d’activités touristiques.
Parmi les plus vulnérables figurent les pêcheurs qui se rassemblent au bord des falaises, là où le courant est souvent très fort. La prudence est de mise, même si le danger semble invisible, il n’est jamais très loin.