Le 14 novembre 2017 dans la zone industrielle de Saint-Denis, Georget Maillot âgé de 57 ans meurt écrasé par un chariot élévateur. Ce vendredi 8 septembre au tribunal de Saint-Denis, la société réunionnaise de construction et bâtiment SRCB était jugée pour des faits d’homicide involontaire.
En mars dernier, sa femme réclamait déjà justice lors de l’annonce du renvoie du procès à ce jour. 6 ans après les faits. "Mon mari n’était pas mécanicien. On lui a demandé de réparer ce chariot alors qu’il était défectueux. Ils n’ont pas bien vérifié la sécurité ni les sangles qui étaient en mauvais état. Mon mari est décédé à cause de cette société", expliquait-elle.
La société était jugée ce vendredi au tribunal de Saint-Denis pour des faits d’homicide involontaire par personnel moral commis le 14 novembre 2017.
La délibération sera finalement rendue le 10 octobre prochain.
Marie Claude la femme de Georget était présente au tribunal afin de se confronter à la société de son défunt mari. Une situation très dure, elle témoigne en larmes : "J’aurais aimé qu’il me regarde, qu’il s’excuse au moins pour la mort de mon mari mais rien, c’est une hécatombe pour moi. C’est une disparition, une perte totale pour moi et ma famille. Je suis émue aujourd’hui. Je veux qu’on rende justice à sa mémoire. Je n’accepte pas que l’entreprise salisse l’image de mon mari après son décès. Lorsqu’il était vivant c’était un bon élément mais après non. C’est dur pour moi, on a passé 38 ans de vie commune, j’ai tout perdu après le décès de mari. J’essaie de remonter la pente pour mes enfants, mes petits enfants, mais ce n’est pas évident. On voulait venir aujourd’hui pour la mémoire de mon mari et voir la personne qui se tenait en face au tribunal. C’était frustrant."
À Saint-Denis, Georget Maillot âgé de 57 ans était un employé de la société réunionnaise de construction et bâtiment SRCB. Le 14 novembre 2017, il reçoit l’ordre de réparer un chariot élévateur situé dans la zone industrielle de la commune.
Après avoir soulevé la machine afin de vérifier son moteur qui se situe en dessous, les sangles lâchent et le père de famille meurt écrasé sous le poids du chariot élévateur.
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