IVG : les établissements scolaires français doivent faire de la prévention

Israël Nisand, le président du FSF, a dénoncé les établissements scolaires qui justifient l’absence de prévention dans le programme scolaire par le "manque de temps". "Il y a une loi et elle n’est pas faite pour décorer les étagères du ministre de l’Education nationale, mais pour être appliquée", fustige ce responsable. Pour lui, le meilleur moyen de remédier aux disparités régionales en termes d’IVG n’est autre que la prévention, rapporte Francetvinfo.fr.

"La prévention, l’information, l’éclairage des femmes sur leur fécondité, l’information des hommes sur le fait qu’un rapport sexuel ça peut donner une grossesse et qu’ils doivent se sentir tout aussi responsables... Tout cela, c’est de l’élémentaire et ça n’est pas fait", a fait remarquer Israël Nisand. Le président du FSF a insisté sur la nécessité de faire de la prévention en rappelant que tous les professionnels qui s’intéressent aux sujets ayant trait à l’IVG estiment depuis des années que "la prévention vaut mieux que le fait de pratiquer des IVG". Dans la foulée, ces professionnels réclament que l’information à "la sexualité dans les écoles soit faite partout".

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