Deux campements de migrants situés entre le nord-est de Paris et la Seine-Saint-Denis ont fait l’objet d’une évacuation, jeudi 7 novembre. Il s’agit d’une opération d’une ampleur inédite.
Après l’annonce du gouvernement sur l’immigration, lors de laquelle le ministre de l’Intérieur avait promis le démantèlement des campements de fortune "avant la fin de l’année", une opération de mise à l’abri des migrants a eu lieu jeudi matin dans le nord-est de Paris. Environ 600 policiers ont accompagné des exilés vivant sous des tentes entre Paris et Saint-Denis vers des bus, pour les emmener dans des gymnases ou des centres d’accueil franciliens.
Près de la moitié des campements de migrants du nord-est de Paris ont été vidés après cette opération, selon L’Express. La préfecture a affirmé sur Twitter que 1606 personnes ont été évacuées et mises à l’abri.
Présent sur place, le préfet de Paris a expliqué que cette intervention visait à prendre en charge les migrants, mais surtout à mettre fin aux campements qui sont installés sur des voiries appartenant à la commune et à l’Etat. Ne tolérant pas la présence de ces gens dans ces conditions-là, Didier Lallement a prévu de prendre un arrêté pour empêcher la réinstallation de ces campements de fortunes.
Le préfet de Paris s’est montré ferme. Il a affirmé devant la presse que des patrouilles seront effectuées, les personnes qui essaieront de s’installer seront contrôlées. "Cette opération a été décidée dans le cadre de la mise en œuvre du plan (gouvernemental), elle ne vient pas par hasard", a-t-il précisé.
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