Thibault Camus/AP/SIPA
La députée LFI Rachel Keke a décidé de réagir après quelques jours d’attaques contre elle sur les réseaux sociaux au sujet de partage de messages de soutien à M. Le Pen.
"Depuis quelques jours, je subis des attaques sur les réseaux sociaux, venant en particulier de l’extrême, visant à me déstabiliser et à me décrédibiliser", a écrit Rachel Keke sur Facebook. La députée LFI n’a pas cherché à nier avoir repartagé sur les réseaux sociaux des publications de Marine Le Pen. Mais elle a tenu à souligner que ces posts de madame Le Pen "ne reflètent absolument pas qui je suis et ce que je défends aujourd’hui dans mon combat politique".
Dans la foulée, elle a aussi assuré avoir beaucoup appris de son "engagement syndical". Pour rappel, elle était cette militante qui a mené la grève des femmes de chambre à l’hôtel Ibis Batignolles. Rachel Keke a martelé son engagement total pour les "combats et valeurs de ces organisations qui ont composé cette belle union de la gauche". "Les idées racistes, sexistes et LGBT-phobes doivent être combattues sans relâche ! La lutte continue !", a-t-elle conclu, rapporte Le Figaro.
De son côté, l’ancienne ministre des Sports Roxana Maracineanu battue par Rachel Keke au second tour des législatives a réagi aux propos de la députée LFI en soulignant que celle-ci a partagé des publications racistes et homophobes. L’ex-ministre a tenu à rappeler que de tels agissements constituent "un délit". "Mais elle nous assure avoir changé. Tout va bien, ses électeurs jugeront", a-t-elle encore commenté.
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