Le député UMP du Tarn - Bernard Carayon - a giflé un garçon de 12 ans. Ce premier aurait commis cet acte car l’enfant aurait insulté son fils. Une plainte a été déposée par les parents du jeune garçon.
Bernard Carayon déclenche la polémique après avoir levé la main sur un garçon de 12 ans qu’il accuse d’avoir traité son enfant de " fils de p… ". L’élu UMP, également maire de la commune de Lavaur, dans le Tarn, ne nie pas les faits, mais tente de les justifier.
Voici sa version : mercredi 19 janvier à Paris, son enfant avait eu une altercation avec des garçons plus âgés et était rentré à la maison en larmes. Alors le député s’est rendu au domicile d’un des enfants soupçonnés d’agression. Les parents du suspect de 12 ans étant absents de la maison, l’élu aurait sermonné son petit hôte avant de lui donner une "bonne" claque.
"Il a insulté (mon enfant) notamment par un fils de p… ", justifie Bernard Carayon dans les colonnes de La Dépêche de ce vendredi. "Mon fils est revenu d’une partie de football en sanglots. Il m’a raconté qu’il s’était fait bousculer par des plus grands que lui. Mon enfant est d’un caractère timide et réservé ", argumente M. Carayon, revendiquant son statut de " père protecteur " pour expliquer son geste.
Mais les parents de l’enfant ne l’entendent pas de cette oreille, et leur version est tout à fait différente. "Mon fils me dit qu’il lui a donné deux petites baffes sur le seuil de la porte. Mais le plus humiliant c’est qu’il l’a fait mettre à genoux devant son fils et son copain pour présenter des excuses. Honnêtement, c’est une méthode choquante", soutient la mère de l’enfant, qui décide aujourd’hui de porter l’affaire en justice.