La motion de censure portée par la NUPES, n’a pas été adoptée par les députés. Elle a été déposée en réponse à l’activation du 49.3 sur le projet de loi de programmation budgétaire.
Le gouvernement Borne faisait face à sa 18ème motion de censure, ce vendredi 29 septembre à l’Assemblée nationale.
L’initiative venait de l’aile gauche de la chambre basse. Même si les députés RN ont décidé de voter cette motion de censure, elle a quand même été rejetée, ne rassemblant que 193 voix sur les 289 nécessaires.
La demande a été posée par la NUPES, le mercredi 27 septembre dernier, pour répondre à l’activation du 49.3 pour l’adoption du projet de loi de programmation budgétaire. En position de majorité relative, l’Exécutif a été plusieurs fois dans l’obligation de déclencher le fameux article constitutionnel pour faire passer ses projets de loi. La pratique est dénoncée par l’opposition à chaque fois.
Malgré le rejet de la motion de censure, le député socialiste Philippe Brun n’a pas épargné Élisabeth Borne. « Votre destitution, votre départ, tous les Français me les demandent chaque week-end », assène l’élu de l’Eure face à la cheffe gouvernement qui ne semblait pas déstabilisée.
Le membre du groupe parlementaire NUPES, a chargé le gouvernement en les accusant de « favoriser avec la plus grande servilité une minorité très bien dotée des Français », malgré « une immense crise inflationniste ».
Le parlementaire a fustigé l’utilisation de l’article de constitution : Emmanuel Macron « a tenté de faire disparaitre le Parlement par ses 49.3 à répétition ».
Malgré l’appui du Rassemblement national, cette 18ème motion de censure avait peu de chances d’aboutir. Les députés Républicains avaient déjà déclaré ne pas la soutenir.