En perte de 7 points dans les sondages, Nicolas Sarkozy enregistre son plus bas score de popularité depuis sa défaite en 2012. Des indicateurs qui risquent de compromettre sérieusement son retour en politique.
"Sarkozy affaibli par sa mise en examen", titre en Une Le Point, rapportant les résultats d’un sondage Ipsos réalisé pour son compte et publiés ce mardi. Dans ce baromètre, l’ancien chef de l’Etat perd 7 points, se trouvant désormais avec seulement 33% de bonnes opinions.
"C’est le record à la baisse depuis sa défaite. Même au printemps dernier, lors des révélations sur l’affaire des écoutes et celles de Patrick Buisson, Nicolas Sarkozy n’était jamais tombé en dessus de 39%", commente le quotidien en ligne, estimant que la contre-offensive télévisée de l’ancien président, au lendemain de sa mise en examen "n’a pas eu l’effet désiré".
En l’espace de deux mois donc, l’ancien locataire de l’Elysée a vu sa popularité dégringoler de 13 points. Pour autant, il reste plébiscité chez les partisans UMP, en s’y accordant 74% d’opinions positives. Chez cette catégorie de sondés, Nicolas Sarkozy fait même mieux qu’Alain Juppé, la personnalité politique la plus appréciée du moment (73% de soutiens UMP et 52% toutes tendances confondues).
Pour l’Exécutif, ce baromètre réalisé avant l’intervention télévisée de François Hollande, lundi 14 juillet, fait état de 42% de jugements favorables pour Manuel Valls (-3 points). Quant au n°1 de l’Elysée, il s’attribue 20% de bonnes opinions (+ 2 points). Sa popularité auprès des sympathisants PS se trouve par contre à son plus bas niveau : 44% (- 5 points). Le désaveu à son égard, lui, grimpe de 7 points pour se constituer à 52%.
Sondage réalisé par téléphone du 10 au 12 juillet auprès d’un échantillon de 952 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas.