La traditionnelle interview du 14 Juillet s’est déroulée aujourd’hui à l’Elysée. François Hollande a répondu favorablement aux questions sur les sujets d’états que les deux journalistes ont posés.
Questionné sur les sujets d’ordre social comme le chômage ou encore les réformes sociales récemment instaurées, le président de la République a apporté sa vision sur ces points. Selon lui, « le taux de chômage en France est inacceptable et pour inverser la courbe, il faudra davantage d’investissements dans les entreprises. Ceci est fait afin que ces derniers puissent embaucher. Concernant le chômage de longue durée, tous les essais n’ont pas encore été faits. Je prévois de plus grosses retombées dans le secteur éducatif. »
Il a notamment survolé légèrement la question des impôts arguant le fait que c’était un sujet pointilleux. Mais d’après ses dires, le but est d’alléger le style de vie de chaque ménage afin de rendre la France un peu plus forte. François Hollande promet des impôts diminués pour nombreux foyers français.
Selon le grand homme de France lors de l’interview des journalistes de TF1, « le pacte de responsabilité a déjà été voté, 43 milliards vont être versés en trois ans pour les entreprises afin de les aider à remettre à flot leurs systèmes de rendement. » « La reprise est là, mais elle est surtout fragile d’où sa non-application. Nous ne sommes plus dans la crise de la zone euro et également pas en récession. Le taux de moins de 1% que présente la reprise est inacceptable ». Pour l’hôte de l’Elysée, l’heure est à l’accélération et l’amplification des actions et non pas seulement dans l’attente d’une confirmation étrangère de la reprise. « Parce que la France, ne peut plus attendre ! » soulève-t-il.
Décidé à écarter son peuple de tout conflit judiciaire ou national, il a d’abord mentionné l’affaire Sarkozy. D’après lui, la justice française est indépendante sans aucune influence de droite comme de gauche. Concernant les conflits israélo-palestiniens, « la France ne sera pas le théâtre des guerres étrangères. » maintient-il fermement. « Il n’y aura aucune tolérance à l’égard de tel ou tel débordement. »
Au cœur de ses affaires internes, il précise qu’il n’a aucun différend avec Manuel Valls et ne va pas se défaire de sitôt de son premier ministre. Quant à la question de savoir que tout roi a besoin d’une reine. Il a fait la vague promesse de régulariser cette situation au plus vite sans toutefois s’étaler sur sa vie personnelle.