DOLIDZE SABRINA/SIPA
Ce vendredi 19 juin, une importante opération de police est organisée à Dijon, à la suite des violences entre des membres de la communauté tchétchènes et des habitants d’un quartier. Plus d’une centaine de fonctionnaires du CRS sont mobilisés pour cette mission.
A la suite des violences entre des membres de la communauté tchétchènes et des habitants d’un quartier dijonnais, du 12 au 15 juin, la police organise une vaste opération de perquisition dans les quartiers sensibles des Grésilles à Dijon et du Mail à Chenôve.
Le préfet de région, Bernard Schmeltz, a souligné que deux compagnies de CRS, soit environ 140 fonctionnaires, sont mobilisés, sur réquisition du parquet, pour "rechercher des armes, des munitions et des stupéfiants". L’objectif de cette mission n’est donc pas d’interpeller des gens.
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Lundi, le procureur de la République, Eric Mathais, avait affirmé que les investigations "pour parvenir à identifier les participants" à ces violences se poursuivaient. Les images partagées sur les réseaux sociaux montrent des hommes en cagoule, équipés apparemment de fusils d’assaut ou de pistolets automatiques.
Ces violences auraient été déclenchées à la suite à une série d’actions de représailles lancées par des membres de la communauté tchétchène voulant se venger de l’agression d’un adolescent. Dans le cadre de l’enquête, cinq ressortissants tchétchènes ont été interpellés jeudi.
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