Une enquête a été ouverte après la mort d’une femme de 61 ans qui a reçu une dose du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19. La victime a été vaccinée quelques jours avant son décès brutal survenu en avril.
Le mari d’une femme de 61 ans, décédée brutalement après une vaccination AstraZeneca, a décidé de porter plainte à Calais contre X pour homicide involontaire.
Cité par La Voix du Nord, le conjoint de la victime a témoigné que sa femme "a travaillé les jours" suivants la vaccination effectuée le 26 mars ,mais "une semaine après, elle s’est plainte de douleurs au ventre, puis elle a eu des diarrhées et vomissements". Il a aussi raconté qu’elle "allait un peu mieux ensuite, jusqu’au lundi de Pâques où les douleurs l’ont paralysée".
La sexagénaire est morte brutalement dans la nuit du 5 au 6 avril aux urgences de Calais à Lille où elle a été prise en charge pour des douleurs et des saignements.
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Début juin, le parquet de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) a décidé d’ouvrir une enquête préliminaire pour homicide involontaire sur le décès en avril de cette femme peu après une injection du vaccin anti-Covid AstraZeneca. Le procureur de la République, Pascal Marconville, a précisé que "le mari a mis en relation le décès avec cette injection", rapporte LCI.
Pour rappel, le vaccin AstraZeneca est officiellement autorisé dans l’UE, mais en raison d’effets secondaires rares mais graves, quelques pays ont décidé de restreindre ou de suspendre définitivement son utilisation. De son côté, l’Agence européenne des Médicaments a confirmé l’existence d’un lien entre le vaccin AstraZeneca et l’apparition de "caillots sanguins inhabituels", mais "dans de très rares cas". L’Agence a notamment souligné que "les bénéfices du vaccin l’emportent sur les risques".
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