Un pasteur évangélique dans les Hauts-de-Seine est accusé d’avoir menacé quelques fidèles, principalement de jeunes femmes, d’une punition divine si celles-ci refusaient d’avoir des rapports sexuels avec lui.
Abraham M. est jugé à partir de ce lundi 13 septembre par la cour d’assises des Hauts-de-Seine pour les viols de huit femmes, membres de la communauté religieuse qu’il a créée à Villeneuve-la-Garenne. Âgé de 39 ans, ce Franco-Ivoirien comparaît pour des viols avec circonstances aggravantes qui auraient eu lieu entre 2010 et 2018, ses présumées victimes ayant entre 17 à 28 ans à l’époque des faits, selon les médias français comme Le Figaro. Dans cette affaire, cinq de ces fidèles ont décidé de se constituer ’partie civile’.
Le soi-disant pasteur nie les accusations tout en reconnaissant avoir eu des rapports sexuels, consentis, avec certaines plaignantes. En marge des investigations, l’accusé avait dit qu’il y a un complot contre lui, sans doute manigancé par des anciennes maîtresses "jalouses".
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D’après l’accusation, Abraham M. était considéré comme un véritable "prophète doté de pouvoirs surnaturels transmis par Dieu". Lors de sa garde à vue, il s’est lui-même décrit comme étant un "prêcheur doté de talents prophétiques".
La justice devra déterminer si ce trentenaire avait réellement une emprise morale sur ces femmes, sachant que plusieurs d’entre elles vivaient avec lui. Les accusatrices ont fait part de pression, assurant que l’homme justifiait les viols par "la volonté de Dieu", les menaçant de "châtiments divins" si elles refusaient de se donner à lui.
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