Lors d’un déplacement d’Emmanuel Macron dans le Doubs au mois d’avril, un individu a tiré une fusée d’artifice en direction de son hélicoptère. L’homme a été mis en examen vendredi, puis placé en détention provisoire.
La visite d’Emmanuel Macron dans le Doubs pour commémorer l’abolition de l’esclavage, le 27 avril dernier, été marquée par une confrontation avec des manifestants opposés à la réforme des retraites. Un hélicoptère Super Puma a été alors dépêché sur les lieux pour assurer la sécurité et la mobilité du Président. Mais au moment de la récupération du chef de l’État, le pilote a constaté qu’une fusée d’artifice avait été tirée en sa direction.
L’appareil n’a pas atteint l’hélicoptère, mais l’incident a immédiatement mené à l’ouverture d’une enquête préliminaire pour mise en danger d’autrui et de tentative de destruction ou de détérioration de biens d’importance nationale. Après deux mois d’investigation, un suspect de 20 ans a été arrêté, rapporte Le Figaro.
Le jeune individu a été mis en examen vendredi pour "tentative de dégradation ou détérioration d’un bien par un moyen dangereux pour les personnes commise à raison de la qualité de personne dépositaire de l’autorité publique de son utilisateur", selon le parquet de Paris. Il a été placé en détention provisoire. Contestant cette décision, son avocat ferait appel dès lundi. Le jeune homme risque une peine maximale de 5 ans de prison, assortie d’une amende pouvant s’élever jusqu’à 75 000 €.