Dominique Boutin/SIPA
"Ce dossier, qui n’aurait jamais dû exister, se termine là où il aurait dû commencer, c’est-à-dire nulle part", a confié Maître Jean Reinhart, avocat de Monseigneur Michel Aupetit après la décision du parquet de Paris.
L’enquête préliminaire pour agression sexuelle visant l’ex-archevêque de Paris a été classée pour absence d’infraction. Pour rappel, elle avait été ouverte début décembre pour "agression sexuelle sur personne vulnérable" après un signalement du diocèse de Paris concernant l’ancien archevêque de la capitale. Monseigneur Michel Aupetit a été entendu début juin par les enquêteurs, selon une source proche du dossier. D’après le parquet de Paris à France Info ce jeudi 14 septembre, l’affaire a ensuite été classée à la fin du mois d’août.
La Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) s’est chargée des investigations dans le cadre de cette affaire. La femme qui aurait été victime d’agression sexuelle par l’homme d’Église est celle qui a été citée par le magazine Le Point fin 2021, et qui avait provoqué la démission de Michel Aupetit. A l’époque, le journal a parlé d’une possible relation intime entre cette femme et Mgr Aupetit. Une liaison qui a été démentie par l’ex-archevêque. De plus, les faits ne relevaient pas du pénal.
L’avocat de Michel Aupetit s’est réjoui que ce dossier soit enfin clos. Pour Maître Jean Reinhart, ce dossier n’aurait jamais dû exister et il prend fin là où il n’aurait jamais dû commencer, c’est-à-dire nulle part. "Il a été serein tout au long des semaines, car il savait qu’il n’y avait jamais rien eu qui pouvait prêter à confusion. Il est heureux, car il va pouvoir poursuivre sa mission pastorale auprès des pauvres auxquels il consacre son temps dorénavant", a-t-il conclu.
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