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Yahya âgé de 1 an et demi a été amputé de plusieurs doigts après que sa main ait été coincée dans l’escalator, samedi 1er juillet à Saint-Ouen-l’Aumône.
Mardi 4 juillet dernier, Yahya rentrait de l’hôpital avec deux doigts et demi de sa main gauche amputés. Cet enfant de 18 mois a eu un accident samedi dernier ; sa petite main a été coincée dans un escalator du centre commercial des 3 Fontaines dans le Val-d’Oise.
La maman du petit garçon, Fethia, évoquait une scène d’horreur. Elle a par ailleurs perdu connaissance à la vue du sang qui giclait partout. Quand elle a repris connaissance, elle découvrait son fiston recouvert de drap blanc, elle pensait qu’il était mort.
Après avoir fait les courses, vers 20 h 30, la mère de famille, sa fille, son fiston et aussi des amis étaient en train d’attendre le bus pour rentrer pendant que le petit jouait près des écrans à poissons du rez-de-chaussée juste derrière l’escalator. Le voyant s’approchant de l’escalator, elle l’attrape et le garde avec elle.
Ses amies lui disent de le laisser jouer non loin d’elles, Fethia se laisse convaincre. La mère du petit Yahya raconte après ce qui s’est produit : "Et là, je le vois courir vers l’escalator, je le suis mais c’est trop tard, il se prend la main dedans, je parviens à lui retirer la main, il est blessé au petit doigt, je me dis encore ça va, ce n’est pas trop grave."
Mais le pire allait encore se produire quand l’escalator s’est mis soudainement à changer de sens et happer la petite main du petit.
Fethia décrivait la suite de la scène : "J’ai fait tout ce que j’ai pu pour le tirer vers moi, je l’ai pris par les pieds, j’entendais ses os craquer, le sang partout… Ça faisait tchik tchik tchik, je criais pour que la machine stoppe mais ça ne s’arrêtait pas."
Arrivés sur place vers 21 h 10, les pompiers ont mis près de 30 minutes pou retirer la main du petit de l’escalator. Un témoin oculaire de la scène racontait : "Le petit criait, il y avait tellement de gens autour de lui, je ne voyais que ses pieds, ça a duré tellement de temps que je suis parti tellement c’était difficile à entendre."
(Source : leparisien.fr)
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