Un nouveau tremblement de terre de magnitude 7.8 a secoué l’extrême nord du Chili mercredi soir, au lendemain d’un puissant séisme de 8.2 qui a provoqué un tsunami modéré ayant fait au moins six morts.
Déjà frappé mardi par un violent
tremblement de terre de 8.2 sur l’échelle de Richter, le nord du Chili a été le théâtre d’une puissante réplique de magnitude 7.8 mercredi soir, rapporte l’institut américain de veille géologique (USGS).
La terre a de nouveau tremblé dans ce pays baigné par l’océan pacifique, où un séisme sous-marin a déclenché la veille un tsunami de faible ampleur, haut de 2.11 mètres. Selon le dernier bilan émis par les autorités locales, au moins six morts sont à déplorer, dont la plupart ont été extirpés des décombres.
Au lendemain de ce drame, les nouvelles secousses se sont produites cette fois à l’intérieur des terres, précise Le Figaro. L’épicentre se situait à 19 km au sud d’Iquique et à une profondeur relativement faible de 20 km, alors que celui de la veille était localisé à 89 km au large des côtes chiliennes. Raison pour laquelle l’alerte au tsunami avait été étendue sur les pays voisins, dont le Pérou et l’Equateur.
Comme la veille, une alerte au tsunami a été déclenchée au Chili. Les autorités locales ont ordonné l’évacuation préventive des zones proches des côtes. Pour l’heure, aucune victime ni dommage matériel n’a été signalé à la suite de ce nouveau séisme.
La présidente du Chili, Michelle Bachelet, se trouvait à Arica, situé à environ 2 100 km au nord de Santiago, pour constater de visu les dégâts lorsque cette partie du pays a été confrontée à cette réplique. Cette ville a dû être évacuée partiellement, d’après la télévision officielle TVN. Les habitants ont reçu un SMS leur demandant d’évacuer leurs maisons et de rejoindre les hauteurs de la ville, par mesure de prudence. Mais selon Le Monde, "l’alerte a (…) rapidement été levée ".