Depuis le 23 juin 2010, 6 nouveaux cas confirmés de chikungunya et 4 nouveaux cas probables ont été identifiés. Au total, entre le 17 mars et le 7 juillet , le dispositif de surveillance renforcée a permis d’identifier 132 cas de chikungunya autochtones dont : 100 cas confirmés et 32 cas probables.
Depuis le 17 mars 2010, 100 cas autochtones de chikungunya ont été confirmés à la Réunion. La surveillance épidémiologique a été renforcée sur plusieurs zones de l’île en fonction de la localisation géographique des cas. Depuis le 23 juin 2010, date du dernier point épidémiologique, 6 nouveaux cas ont été confirmés et 4 nouveaux cas probables ont été identifiés.
Les nouveaux cas confirmés se trouvent dans les communes de Saint-Denis (1) La
Possession (1) et Saint-Paul (4, tous à Saint-Gilles-les-Bains). D’autres cas sont en cours d’investigation.
Selon le l’Agence Régionale de Santé (ARS), la tendance à la baisse se confirme avec l’arrivée des températures hivernales. Toutefois, le virus continue de circuler sur la commune de Saint-Paul et la persistance de précipitations sur l’île est favorable au développement des moustiques. En effet, "si l’indice de Breteau moyen (nombre de gîtes larvaires positifs pour 100 maisons) a diminué de 20% depuis mai, il reste supérieur à celui relevé en juin 2009". En ce début de vacances scolaires, il est important de prévenir le risque d’infection pour les voyageurs. Il est donc nécessaire que les personnes, qui se rendent dans des zones tropicales, se protègent contre les piqûres de moustiques durant leur voyage et après leur retour à La Réunion.
En cas d’apparition brutale de fièvre, éventuellement associée à des maux de tête,
douleurs musculaires, éruptions cutanées, nausées, vomissements ou fatigue, il faut
également consulter un médecin sans attendre.
Par ailleurs, chacun doit rester vigilant et continuer à :
se protéger (en utilisant des répulsifs, vêtements couvrant, diffuseurs électriques,
serpentins à l’extérieur, moustiquaires …),
éliminer, autour de chez soi, les eaux stagnantes (qui contiennent les larves de
moustiques),
entretenir son environnement.