Les très jeunes parents d’un bébé âgé seulement d’un mois ont été mis en examen pour "violences volontaires". Ils sont soupçonnés d’avoir maltraité leur enfant à leur domicile dans le Lot-et-Garonne.
Des côtes cassées, des griffures et un bout de nez arraché ont été constatés sur le bébé âgé de seulement un mois, rapporte La Dépêche. Ces constats ont entraîné la mise en examen, vendredi dernier, de ses deux parents pour "violences volontaires". Ils soupçonnés d’être les auteurs de ces blessures. La terrible histoire s’est passée dans le Lot-et-Garonne.
La mère du bébé maltraité est une lycéenne de 18 ans scolarisée en classe de seconde à Villeneuve-sur-Lot, et le père, un jeune homme au chômage, âgé de 20 ans. Tous deux ont été mis en examen pour "violences volontaires ayant entraîné une ITT (incapacité temporaire de travail) de plus de huit jours par ascendant et sur mineur de moins de 15 ans", annonce le parquet dans un communiqué.
Le père du bébé a également été mis en examen pour "non-dénonciation d’actes de maltraitance d’enfant", tout comme la grand-mère maternelle de l’enfant, chez qui vivait le couple, dans la commune de Castillonnes, à une soixantaine de kilomètres au nord d’Agen. Les trois personnes ont été placées sous contrôle judiciaire.
Ce sont les services des urgences de l’hôpital où le père a emmené le bébé en début de semaine qui ont donné l’alerte, après avoir constaté que le nourrisson recrachait du sang dans son biberon. Les médecins craignent aussi que l’enfant ne devienne aveugle.
La mère du bébé maltraité a avoué qu’elle était dépassée par la naissance et a reconnu des faits de violences. Engagée tardivement, une procédure d’avortement, n’avait pas abouti. Il en est de même pour une tentative d’accouchement sous X. Les services sociaux décrivent les parents de l’enfant comme "immatures". Ils vivent dans une extrême précarité et étaient logés dans une petite chambre chez la mère de la jeune femme. L’enfant a été placé.