Les trois passeurs présumés des migrants sri-lankais ont été jugés le 15 mai dernier devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis. Ils ont finalement annoncé ne pas faire appel.
Le 15 mai dernier, les trois passeurs indonésiens avaient été condamnés par le tribunal correctionnel de Saint-Denis à de la prison.
Ils avaient dans un premier temps décidé de faire appel. Ce jeudi, ils ont annoncé avoir changé d’avis.
Les trois Indonésiens qui ont aidé 120 ressortissants sri-lankais à entrer sur le territoire Réunionnais ont été condamnés en mai dernier de 12 à 18 mois de prison.
Ce jeudi ils devaient revenir devant le juge, car ils avaient annoncé avoir fait appel du jugement.
Le 22 août dernier ils étaient déjà convoqués, mais leur procès avait été renvoyé.
En mai, les trois passeurs présumés des migrants sri-lankais ont été jugés devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis.
Le juge a suivi les réquisitions. Les 3 passeurs ont écopé de 12 à 18 mois de prison. Une interdiction du territoire français avait également été prononcée à l’encontre des trois passeurs présumés.
Ces "passeurs" faisaient partie de l’équipage du bateau qui transportait les 120 migrants sri-lankais arrivés par voie de mer à La Réunion le 13 avril dernier.
À la barre du tribunal correctionnel, les présumés passeurs ont expliqué qu’un travail de pêcheur leur a été proposé avant la traversée. Ils disent avoir été menacés avec un pistolet et on leur aurait retiré leurs téléphones une fois sur le bateau.
Samedi 13 avril, 123 migrants qui se trouvaient sur un chalutier ont accosté au port de Sainte-Rose.
60 des migrants arrivés le 13 avril à La Réunion ont été renvoyés dans leur pays.
Pour 26 migrants, la Cour d’Appel a décidé de ne pas les maintenir en zone d’attente. Ces peuvent selon les avocats faire leur demande d’asile par la voie régulière. Une procédure auprès de la préfecture. Ils sont donc libres de leur mouvement.