Roger Federer a souligné qu’il allait aborder Roland-Garros nettement plus détendu que par le passé grâce à sa victoire à Paris il y a un an, jeudi à la veille du tirage au sort.
PARIS (AFP) - Roger Federer a souligné qu’il allait aborder Roland-Garros nettement plus détendu que par le passé grâce à sa victoire à Paris il y a un an, jeudi à la veille du tirage au sort.
"Je suis plus relax", a confirmé le Suisse, en marge d’une exhibition à Rueil-Malmaison, avant d’avouer ce qu’il avait, jusqu’à son titre, mis le plus grand soin à cacher : la pression infernale qui lui empoisonnait le tournoi.
"Ce n’était pas toujours agréable ces dernières années. Dès 2002, les gens me demandaient : +alors tu vas le faire ?+ Ca, pendant six ou sept ans, ça tape. A un moment il fallait juste l’ignorer. J’ai dû faire un gros travail mental pour rester calme dans situation pas toujours facile."
Dominé par Rafael Nadal en demi-finale en 2005 , le N.1 mondial a échoué les trois années suivantes en finale, toujours face au Majorquin, avant de remporter enfin l’an dernier, contre Robin Soderling, le dernier tournoi du Grand Chelem qui manquait à sa collection.
"Maintenant je retrouve le tournoi avec plus d’enthousisame, a-t-il expliqué. Dans le passé j’étais toujours entre deux chaises. Je ne savais pas si j’étais content ou non de revenir. Je n’avais pas gagné ici donc je me posais quand-même pas mal de questions."
"C’était toujours difficile de partir de Paris en ayant perdu en finale et de savoir qu’il fallait revenir un an plus tard, face à de nouveaux challengers, et devoir gagner sept matches, pas seulement six. Ca faisait beaucoup de pression."
"Il ne faut pas que je me fasse avoir en étant trop calme et satisfait déjà. Je veux prouver à moi-même que je peux le refaire", a-t-il ajouté..
Quant à retrouver le Central, le changement est perceptible aussi pour le Suisse qui y a tapé la balle mercredi avec Ljubicic. "C’est la première fois que j’arrive avec autant d’histoire derrière moi sur ce court. J’y ai beaucoup de souvenirs : l’endroit où je suis à genou après la balle de match, l’endroit où je sers le dernier service, où était le podium. J’ai tellement de bons souvenirs sur ce court. La quinzaine avait été monstrueuse du début à la fin."