A Auxerre depuis 2006, Ireneusz Jelen est la nouvelle icône du club icaunais qui n’a plus le même rendement sans lui et l’attaquant international polonais sera encore le meilleur atout de l’AJA, vendredi au stade Abbé-Deschamps dans le choc contre Marseille.
AUXERRE (AFP) - A Auxerre depuis 2006, Ireneusz Jelen est la nouvelle icône du club icaunais qui n’a plus le même rendement sans lui et l’attaquant international polonais sera encore le meilleur atout de l’AJA, vendredi au stade Abbé-Deschamps dans le choc contre Marseille.
Avec 13 buts et une passe décisive, Jelen donne enfin à 29 ans sa pleine mesure et cela lui a même valu en juin de prolonger son contrat.
Après deux premières années plus difficiles lors desquelles il a inscrit seulement 15 buts en 64 matches de L1, il pointe désormais au cinquième rang du classement des spécialistes.
Dimanche à Toulouse, le Polonais a signé son quatrième doublé de la saison (Toulouse, Bordeaux, Montpellier, Lille).
La saison dernière, il avait terminé avec un total de 14 buts en Ligue 1 dont onze inscrits après le mois de janvier 2009 en 26 matches de championnat disputés.
Si l’AJ Auxerre s’appuie sur un collectif soudé et une défense de fer, elle reste néanmoins toujours très dépendante offensivement de son attaquant, qui rechigne toujours à pratiquer le français, quatre ans après son arrivée en provenance du Wisla Plock, club d’une ville jumelée avec Auxerre.
Ainsi, cet été, l’AJA a-t-elle perdu ses trois premiers matches de championnat pour se retrouver dernière du classement (aucun point, aucun but), le temps pour Jelen de se rétablir de problèmes aux abdominaux et d’une opération d’une hernie inguinale qui l’a laissé indisponible environ six semaines.
Son retour, le 13 septembre contre Nice (2-0), a été providentiel et a coïncidé avec la première belle série du club bourguignon resté invaincu durant dix matches jusqu’à une défaite à Paris (1-0)... au terme d’un match que Jelen, blessé à la cuisse droite, n’avait pu disputer.
Victime d’une blessure à une épaule la saison dernière, en octobre 2008 contre Lyon, et absent trois mois, le joueur avait beaucoup manqué à l’AJA descendue de la 12e place à la limite de la zone de relégation fin janvier 2009 (17e) avant de remonter avec lui jusqu’au 8e rang au prix d’une belle remontée (16 matches, 11 victoires, 4 défaites).
Cette saison encore, la trajectoire de son équipe épouse celle de la courbe de forme de son attaquant : meilleure dans la seconde partie de saison que dans la première. Ainsi, il a marqué neuf de ses treize buts sur la phase retour.
Sur le jeu, Ireneusz Jelen donne de la profondeur par ses appels de balles tout en étant capable de délivrer des fausses pistes pour créer des espaces à ses partenaires. "C’est certain qu’avec +Irek+ devant, nous nous sentons plus forts car on sait qu’il est capable de prendre la profondeur et d’aller marquer", reconnaît l’entraîneur Jean Fernandez qui comptera une fois de plus sur le duo offensif qu’il forme avec Daniel Niculae, 3e passeur de la Ligue 1 (9), pour faire plier l’OM.
En fin de saison, seule sans doute une qualification européenne et surtout en Ligue des Champions, semble être de nature à retenir Jelen à Auxerre où il doit encore un an de contrat. L’attaquant bourguignon lorgne du côté de l’Allemagne et de la Bundesliga, considérée comme l’Eldorado par les footballeurs est-européens, polonais notamment.
