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Le sélectionneur de l’équipe de France de football, Didier Deschamps, est revenu sur l’affaire de chantage à la "sextape" mettant en cause Karim Benzema qui aurait fait une "erreur", selon lui.
Didier Deschamps s’est exprimé dans un long entretien pour Parisien/Aujourd’hui en France, publié ce vendredi, sur l’affaire de la "sextape" qui perturbe l’Equipe de France de football six mois avant l’Euro 2016. "C’est une affaire qui me gêne, je n’ai rien vu venir", déplore-t-il d’emblée.
Le sélectionneur est surtout déçu : "C’est une affaire qui m’énerve et dont je me serais bien passé, surtout à six mois de l’Euro", déclare le sélectionneur. Interrogé sur la possibilité que des clans se dessinent au sein de son effectif, il s’est montré ferme : "Ceux qui seront là seront à fond ensemble. Ils devront l’être", prévient-il.
Sur la mise en examen de Karim Benzema, Didier Deschamps estime que l’intéressé "n’a pas évalué la situation dans laquelle il se trouvait". Il a tenu à écarter toute ambiguïté. "Karim Benzema a fait une erreur, c’est évident", a-t-il ainsi estimé. Il trouve en outre "cohérente" la décision du président de la Fédération française de football d’écarter de la sélection l’attaquant du Real Madrid tant que sa situation judiciaire ne serait pas réglée. Elle "est cohérente par rapport à l’éthique et à la morale".
Concernant Mathieu Valbuena, Didier Deschamps répète qu’il "est la victime dans cette affaire (...) qui peut lui reprocher quelque chose ?", s’interroge-t-il. "Je n’ai pas à le défendre car il n’est accusé de rien", ajoute-t-il, soulignant que le milieu de l’Olympique lyonnais "reste un joueur important de l’équipe de France".
