L’article qui dénigre Michel Platini, candidat potentiel à la présidence de l’instance mondial du football, ne laisse pas de marbre la FIFA (Fédération Internationale du Football Association). Elle a confirmé dans un communiqué publié lundi l’ouverture d’une enquête sur l’origine de ce portait.
La FIFA a déclaré lundi qu’elle allait ouvrir une enquête sur la diffusion d’un "dossier Platini" qui a défrayé la chronique ces derniers temps. Le secrétaire général de cette instance internationale de football, Jérôme Valcke, a surtout été interpellé par l’UEFA présidée par le Français Michel Platini, pour "tirer l’affaire au clair".
Un journal allemand a révélé dimanche que l’article qui a égratigné le candidat potentiel à la présidence de la FIFA, - donc à la succession de Sepp Blatter- , a été commandité par ce dernier. "Blatter aurait personnellement commandé cet article pour freiner les ardeurs de Platini, son ancien ami et désormais meilleur ennemi, dans sa candidature présidentielle", a mentionné Die Welt.
L’article en question décrit Michel Platini comme "un squelette dans le placard" et l’indique comme "l’un des plus grands magiciens du ballon que l’Europe ait jamais vu". Mais il ne serait pas "assez grand" pour présider la FIFA, "si l’on regarde du côté du Qatar". L’auteur de ce portrait diffusé par les magazines et journaux européens serait Thomas Renggli, un proche collaborateur de Sepp Blatter. Pour l’UEFA, il s’agissait tout simplement d’une "campagne présumée de dénigrement".
Ce n’est pourtant pas la première attaque lancée par l’actuel président, mais démissionnaire de la FIFA à l’encontre de son adversaire. Samedi, Sepp Blatter avait déclaré dans un quotidien néerlandais que Michel Platini l’aurait menacé de l’envoyer en prison s’il se serait candidat à sa propre réélection à la présidence de la FIFA en février 2016.