En marge de l’Agenda-2020, le Comité international olympique ou CIO a autorisé des candidatures jointes de villes ou de pays, et ce dès les Jeux Olympiques de 2024.
Ce principe a été voté à l’unanimité par les 104 membres du comité, réunis lundi et mardi à Monaco. "Pour assurer un succès continu, il faut que nous soyons prêts à être souples et que les villes puissent présenter des modèles différents", a expliqué John Coates, le vice-président de la commission exécutive du CIO, dans des propos relayés parla presse métropolitaine.
Aussi, les JO qui comptaient alors 26 sports lors de son édition 2012 à Londres pourront voir le nombre de sports augmenter, autant pour les Jeux d’été que les Jeux d’hiver.
Le nombre de sports aux jeux d’été "pourrait être augmenté à 29 ou 30" si la commission du CIO l’accepte, a avoué Franco Carraro, rapporteur du groupe de travail sur la composition du programme olympique, et le président du CIO Thomas Bach d’affirmer de son côté : "Cela représente un grand pas en avant dans l’organisation des Jeux Olympiques".
Toutefois, le CIO veut veiller à limiter le nombre d’épreuves et d’athlètes présents, à 10.500 athlètes et 310 épreuves pour les jeux d’été et 2.900 athlètes et 100 épreuves pour les jeux d’hiver. L’Agenda 2020 va entrer en application dès son adoption et va ainsi concerner les Jeux d’hiver de PyeongChang 2018 et d’été à Tokyo en 2020, où les organisateurs aimeraient mettre au programme le softball et le baseball, selon lci-tf1.
Cet agenda a pour objectif de "permettre à de nouvelles régions dans le monde de présenter une candidature", a souligné M. Bach samedi. Toutefois, "nous nous attendons à ce que Paris soit candidate", a indiqué dimanche un membre du CIO, sous couvert d’anonymat, à la presse francilienne.