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La médiation initiée par la présidente de l’Assemblée nationale et le FFKM (Conseil œcuménique des églises chrétiennes) ne cesse de rechercher des solutions pour résoudre les tensions pré-électorales à Madagascar.
Jeudi 9 novembre, la plateforme de dialogue dirigée par Christine Razanamahasoa la présidente de l’Assemblée nationale et le FFKM a appelé à une réunion de toutes les forces vives à Madagascar.
Durant une conférence de presse, elle a annoncé plusieurs résolutions face à la montée des tensions pré-électorales sur la Grande Ile.
Ainsi, cette médiation a appelé à la suspension immédiate du processus électoral, des campagnes ainsi que des manifestations de rue. Les membres de cette nouvelle plateforme ont estimé la nécessité de ces conditions pour "instaurer un climat apaisé afin de promouvoir le dialogue".
Pour cette plateforme, l’application stricte des dispositions constitutionnelles et du code électoral est une étape cruciale pour "rétablir l’équité et la transparence dans le processus électoral". Elle a également souligné la nécessité d’un audit du fichier électoral afin que "l’organisation des élections soit remise aux normes et standards internationaux".
Face aux violences et oppressions faites par les forces de l’ordre, la médiation a appelé ces dernières à exercer leur mission dans la dignité et le respect des droits fondamentaux. L’usage excessif de la violence contre la population est catégoriquement condamné par cette plateforme dirigée par le FFKM. Elle a également pointé "l’intimidation, le terrorisme, et les arrestations illégales".
Devant les médiats, la médiation n’a pas manqué de dénoncer l’arrestation du député du parti TIM (Tiako i Madagasikara) Fetra Ralambozafimbololona, qualifiée comme une "atteinte flagrante à l’institution démocratique".
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