Les partenaires internationaux de Madagascar ont sorti un communiqué commun pour souligner certains points par rapport à la prochaine élection présidentielle.
À l’approche du scrutin présidentiel, la situation politique à Madagascar devient de plus en plus tendue.
Plusieurs candidats à la magistrature suprême se sont réunis dernièrement pour dénoncer le non-respect de la Constitution du régime en place. Le président du Sénat aurait dû succéder au président de la République après sa démission. Il a décliné le poste et c’est le Premier ministre et son gouvernement qui dirigent le pays. Cette décision a été validée par la HCC.
Les candidats critiquent aussi l’organisation de l’élection et craignent une impartialité de la CENI. Heriniaina Razafimahefa, président de la Chambre haute a appelé au calme tout comme le chef du gouvernement. Le lundi 18 septembre, Christian Ntsay s’est entretenu avec plusieurs ambassadeurs dont celui de la France. Aucune information n’a filtré de cette rencontre.
Ce jeudi 19 septembre, les partenaires internationaux de Madagascar ont donné leur avis concernant l’élection et les affaires nationales malgaches. Dans ce document officiel, la communauté internationale insiste sur « l’importance du respect de la Constitution et du calendrier électoral ». Les partenaires sociaux précisent que « La confiance dans ce processus est un élément fondamental pour l’acceptation par tous du résultat du scrutin ».
Toujours à travers cette communication officielle, la Délégation de l’Union européenne, la Représentation de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) pour l’Océan Indien, l’Ambassade d’Allemagne, l’Ambassade des Etats-Unis, l’Ambassade de France, l’Ambassade du Japon, l’Ambassade du Royaume-Uni et l’Ambassade de Suisse, soulignent « leur attachement aux libertés fondamentales, notamment le droit de réunion et de manifestation pacifiques, ainsi qu’à l’égalité de traitement de tous les candidats par les pouvoirs publics et les médias ». Cependant, ils restent ouverts à tout dialogue.