Lors de la conférence de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flores sauvages menacées d’extinction (CITES), à Genève (Suisse), une centaine de pays ont voté pour protéger le mako, le requin le plus rapide au monde.
Le requin mako, allant de 3,50 m à 4 m de long et vivant en Atlantique, dans le Pacifique Nord et dans l’océan Indien, est menacé d’extinction. Il s’agit du requin le plus rapide au monde, qui est très prisé pour sa chair et ses ailerons, rappelle Francetvinfo.fr.
Selon le délégué de l’Union européenne, "la pêche est la principale menace à laquelle sont soumises ces requins". Dans l’optique de réduire la surpêche, "des mesures de gestion beaucoup plus fortes sont nécessaires", a-t-il aussi ajouté.
A l’occasion de la CITES, qui se tient actuellement à Genève, une centaine de pays (102 voix contre 40), ont voté, dimanche 25 août, pour la protection du requin mako, connu aussi sous l’appellation de requin-taupe bleu. La confirmation du vote sera connue d’ici le 28 août, date de clôture de la conférence.
Si les résultats de ce vote sont positifs, la mise en place d’un permis d’exportation ou d’un certificat de réexportation sera envisagée. En cas du non-respect des règles établies, des sanctions seront imposés aux pays concernés. Parmi les pays qui estiment que le requin mako n’a pas besoin de protection particulière figurent le Japon et la Chine, rapporte Bfmtv.com.
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