Cyril Zingaro/AP/SIPA
L’enquête se poursuit pour élucider cette tragédie survenue la semaine dernière à Montreux, en Suisse. À ce stade, le suicide collectif est privilégié par la police.
Un terrible drame a eu lieu à Montreux (Suisse) dans la matinée du jeudi 24 mars. Cinq membres d’une famille sont tombés du balcon de leur appartement au 7e étage. Quatre d’entre eux sont décédés : le père (40 ans), sa femme (41 ans) et la sœur jumelle de celle-ci, ainsi que la fille du couple (8 ans). Un adolescent de 15 ans a survécu, mais est toujours dans le coma à l’hôpital, selon les médias.
A la suite de cette tragédie, une enquête a été ouverte. Dans un premier temps, les autorités ont cherché la présence d’un tiers dans le logement, mais cette possibilité a été ensuite écartée. Cinq jours plus tard, elles privilégient la piste du suicide collectif. D’après l’enquête, "toutes les victimes ont sauté du balcon les unes après les autres", rapporte la police du canton de Vaud.
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Les investigations n’ont pas mis en évidence un signe avant-coureur d’un tel passage à l’acte. Depuis le début de l’épidémie de coronavirus, cette famille était très intéressée par les thèses complotistes et survivalistes. Elle avait accumulé des vivres, rangés dans plusieurs pièces de l’appartement. D’après la police dans son communiqué, ce stock permettait de faire face à une crise majeure.
Ces gens vivaient dans cet appartement depuis 2019. Ils étaient "en quasi-autarcie, retirés de la société", indique le communiqué. Seule la sœur jumelle de la mère de famille travaillait hors du logement. Personne n’était officiellement inscrit au contrôle des habitants. Le fils aîné était scolarisé à domicile. Ce serait la raison pour laquelle les gendarmes étaient venus chez eux. Ils étaient munis d’un mandat d’amener délivré par la préfecture à l’encontre du père qui n’avait pas répondu à des convocations.
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