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La compagnie aérienne Ryanair a renvoyé lundi six membres d’équipage de Porto basés au Portugal. Ils sont accusés d’avoir diffusé une "photo factice".
Selon la compagnie Ryanair, six de ses employés basés au Portugal ont été licenciés pour "faute grave". Ils sont accusés d’avoir publié une image factice d’eux, allongés par terre, afin de dénoncer leurs conditions de travail. Ryanair a affirmé que sa réputation avait été ternie après la publication de cette photo. La compagnie low cost est dans des conflits avec ses employés depuis des mois dans plusieurs pays.
Les faits ont commencé quand des tempêtes ont bloqué le trafic aérien. Une vingtaine de membres d’équipage ont dû passer dans la salle d’équipage de Ryanair à l’aéroport de Malaga. Ils ont par la suite été emmenés dans la salle VIP dédiée aux clients. Les membres d’équipage s’étaient allongés sur le sol pour une photo afin d’interpeller la direction.
This is a Ryanair 737 crew based in Portugal, stranded in Malaga, Spain a couple of nights ago due to storms. They are sleeping on the floor of the Ryanair crew room. RYR is earning €1.25 billion this year but will not put stranded crews in a hotel for the night. @peterbellew ? pic.twitter.com/lILWZVqqGj
— Jim Atkinson (@Jimbaba) 14 octobre 2018
Le directeur des opérations de Ryanair, Peter Bellew, a expliqué que tous les hôtels à Malaga étaient déjà pleins. Cependant, le syndicat espagnol Sticpla a riposté en indiquant que Malaga (…) et toute la Costa del Sol ont une offre de logement énorme, surtout au mois d’octobre.
La présidente du syndicat portugais SNPVAC, Luciana Passo, a expliqué que cette image était une manifestation du "droit à l’indignation". En effet, les 24 membres d’équipage ont été placés dans une salle avec seulement 8 chaises. Certains se sont permis de s’allonger par terre, car les chaises étaient toutes prises. Une personne, ne faisant pas partie de l’équipage, a publié la photo sur les réseaux sociaux.
"Ce licenciement est une honte. On a justement dénoncé pendant la grève que les salles d’équipage n’étaient pas habilitées pour se reposer", a abondé Ernesto Iglesias, du syndicat espagnol USO.
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(Sources : 20minutes.fr/bfmtv.com)
