Illustration - Vadim Ghirda/AP/SIPA
"La situation ne change pas, Tcherniguiv fait l’objet de bombardements d’artillerie et aériens", a déclaré le gouverneur de la ville de Tcherniguiv, Viatcheslav Tchaous.
La Russie n’a pas respecté ses engagements de réduire son activité militaire dans cette zone. Les bombardements n’ont pas cessé dans la ville de Tcherniguiv, dans le nord de l’Ukraine, a annoncé mercredi 30 mars le gouverneur de la région. "Tcherniguiv a été bombardée toute la nuit" avec de l’artillerie et des avions, a annoncé sur Telegram le gouverneur Viatcheslav Tchaous. Selon ce dernier, des infrastructures civiles ont été détruites et les habitants de la ville étaient toujours privés d’eau et d’électricité. Cette ville, qui comptait 280 000 habitants avant la guerre, est "sans communications et on ne peut plus les réparer", a-t-il ajouté à la télévision, propos repris par Le Figaro.
Après des pourparlers russo-ukrainiens "substantiels" à Istanbul mardi, la Russie s’est engagée à réduire "radicalement" ses opérations militaires en direction de Kiev et Tcherniguiv. "La situation ne change pas, Tcherniguiv fait l’objet de bombardements d’artillerie et aériens", a souligné Viatcheslav Tchaous. Après Marioupol, Tcherniguiv devient désormais la ville la plus durement frappée par les frappes russes depuis le début de la guerre en Ukraine le 24 février. Le maire de la ville, Vladyslav Atrochenko, a fait état de 350 décès et plus de 400 blessés dans la ville depuis le début du conflit. La plupart des victimes sont des civils.
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