Les Russes se sont notamment engagés à réduire "radicalement" leur activité militaire dans les régions de Kiev et Tcherniguiv, à l’issue de négociations à Istanbul (Turquie).
Après ces pourparlers, mardi 29 mars, Volodomyr Zelensky a déclaré dans un message vidéo : "nous pouvons dire que les signaux que nous entendons dans les négociations sont positifs, mais ils ne font pas oublier les explosions ou les obus russes". Par ailleurs, l’état-major ukrainien a préféré se montrer plus sceptique. Dans un communiqué, il a jugé que "le soi-disant ‘retrait des troupes’, est probablement une rotation d’unités individuelles qui vise à tromper le commandement militaire des Forces armées ukrainiennes".
Après trois heures d’échanges à Istanbul, le chef de la délégation russe et représentant du Kremlin, Vladimir Medinski, a évoqué des "discussions substantielles", en ajoutant que les propositions "claires" de Kiev pour un accord seraient "étudiées très prochainement et soumises" à Vladimir Poutine.
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Pour sa part, après s’être entretenu avec les dirigeants français, britannique, allemand et italien, Joe Biden a dit : "on verra s’ils tiennent parole". "Il semble y avoir un consensus sur le fait qu’il faut voir ce qu’ils ont à offrir", a continué le président américain, rapporte notamment TV5 Monde. Du côté du Royaume-Uni, un porte-parole du Premier ministre Boris Johnson a affirmé que Londres jugerait Vladimir Poutine et son régime "sur ses actes, pas ses paroles".
Par ailleurs, dans sa vidéo, Volodymyr Zelensky a rappelé que l’armée russe "a toujours un potentiel important pour poursuivre les attaques contre notre État".
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